• Fréquences
  • Accès
  • Contact

J’ai longtemps détesté les villes

Yves Dormoy (compositeur)
,
Paul Hamel (interprète principal)
,
Shyamal Maitra (interprète principal)
Parution : 14.01.2002
Thèmes : Musique contemporaine / actuelle
Distributeur : Harmonia Mundi
ISBN : xx
Référence : SIG11018

1 CD-Durée 56’49 – Sortie janvier 2002

prix conseillé : 15

L’album d’Yves Dormoy ne ressemble à rien de connu, tout y est foncièrement dépaysant, et en même temps, tout y paraît limpide et assuré, on ne se sent jamais perdu, tout coule de source.

Il faudrait évoquer d’abord la clarté cristalline du son, son exceptionnelle lisibilité. Yves Dormoy ne déroge jamais à un principe de clarté, de parcimonie sonore, alors même qu’il largue franchement les amarres du naturalisme, tente les alliages les plus « impurs ». Le phrasé le plus limpide de son instrument de prédilection, le saxophone, peut bien voisiner avec les éléments les plus inattendus, avec des textures tantôt acoustiques, tantôt électroniques, tantôt bruitistes, il n’en résulte aucun brouillage. Cela semble presque obéir à une morale du mixage…

Mais ce disque vous prendra par surprise : ce qu’il donne à entendre, à l’état pur, c’est la claire énigme du jazz, sa voix familière-étrange, irrésistible.

 

Yves Dormoy, saxophone – Paul Hamel, batterie – Shyamal Maitra, tabla

 

For a long time i used hate cities. Yves Dormoy.
While Yves Dormoy’s album resembles none other and is frankly unsettling, it has a limpidity and an assurance that never leaves one feeling lost: it all flows naturally.
One could evoke the crystalline sound quality, its exceptional accessibility first ; Yves Dormoy never abandons clarity or restraint, even as he throws off naturalism to attempt the most « far-fetched » combinations of sounds in the most understated ways. Limpid phrases of the saxophone, his own favorite instrument, are allowed to juxtapose with the most astonishing elements, with texture that are sometimes acoustic, sometimes electronic, sometimes forms of bruitage, without ever becoming blurred. This seems to conform to some inherent moral code: a mixing without blending, one that never loses track, letting its most fragile components articulate distinctly.
This recording took me by surprise: what it gives to hear, purely, almost natively, is the clear enigma of jazz, its familiar yet foreign voice, irresistible.

La collection SIGNATURE.

Sur le même thème

Maan varjot, Château de l’âme, True Fire, Offrande
Kaija Saariaho