À l’occasion de la sortie ce vendredi de leur long-métrage Jeunes Mères en compétition à Cannes, Jean-Baptiste Urbain reçoit les cinéastes belges double Palmés d’or Jean-Pierre et Luc Dardenne dans Musique Matin pour évoquer leur rapport à la musique.
Dans le cinéma des frères Dardenne, la musique est rare. Sa présence dans leurs films très réalistes a d’autant plus de sens. « Elle vient souvent d’ailleurs et essaie d’ensorceler le spectateur… de participer à l’émotion » raconte Jean-Pierre. Selon lui, « seule la musique peut dire des choses fondamentales que les mots n’arrivent pas à dire…/… La musique est un art qui rivalise sans doute le plus avec notre angoisse principale, la mort. »
Consolation, espoir, réjouissance, joie. Tels sont leurs mots pour qualifier la musique. Le répertoire qu’ils affectionnent est vaste : Schubert (par Brendel), Bach, Mozart, Verdi (La Traviata), Léo Ferré, Yves Montand, Elvis Presley, Les Rolling Stones, Philip Glass, une musique qui « rend joyeux, comme une spirale qui vous porte vers la lumière, le ciel ».
