Le 12 décembre 2015, 196 pays signaient l’accord de Paris qui visait à limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C. Depuis, les catastrophes climatiques se sont multipliées en France et dans le monde : méga-feux, vagues de chaleur records, inondations dévastatrices... Une décennie plus tard, sommes-nous sur la bonne trajectoire ?
Ce vendredi 12 décembre marque ainsi les 10 ans de cet accord historique. À cette occasion, franceinfo fait le point sur cet anniversaire au travers d’analyses, d’invités et de reportages.
: L'interview en matinale
“8.30 franceinfo”, au micro de Hadrien Bect et Camille Vigogne Le Coat : Laurence Tubiana, Présidente de la Fondation européenne pour le climat. Elle était représentante spéciale du gouvernement français pour la COP21 et envoyée spéciale de l’Europe pour la COP30 qui s’est tenue en novembre dernier.
Guillaume Farriol, journaliste spécialiste environnement de franceinfo s'est rendu dans trois communes au bord de la Méditerranée, “hotspot” où la température grimpe plus vite que sur le reste de la planète.
> Dans l’Hérault, à Vérargues, une commune qui a atteint les 46° le 28 juin 2019.
Pour résister à ces coups de chaud fréquents, qui pourraient atteindre 50 °C d’ici le milieu du siècle, des changements d’habitudes et des constructions adaptées sont mis en place.
Chantal une retraitée, se souvient : “On ne pouvait pas respirer, c’était affreux. Ça vous prenait à la gorge, c’était intenable, irrespirable”.
> Dans les Alpes-Maritimes, à Saint-Martin-Vésubie, cinq ans après la tempête Alex de 2020, les habitants vivent toujours avec la peur des intempéries. Marqués par la nuit de la catastrophe, ils restent engagés dans une reconstruction colossale qui se poursuivra encore plusieurs années.
Michelle, retraitée : “Il y avait cette odeur de gaz parce qu’il y avait beaucoup de citerne de gaz qui étaient parties dans la rivière. C’était effrayant, infernal”.
> Dans l’Aude, à Durban-Corbières, on fait face à une sécheresse extrême : le pompage est à sec depuis août 2024 et l’eau doit être livrée chaque jour par camions-citernes. Les coupures imprévues inquiètent les habitants.
Alain Laborde, le maire : “On consomme le double de ce qui rentre naturellement dans les réservoirs”.
Dix ans après l’accord de Paris, Guillaume Farriol fait le point : a-t-on réussi à freiner le réchauffement climatique et qu'est-ce qui a changé ?