: "Le premier sentiment que j'ai, c'est la culpabilité"
"Le premier sentiment que j'ai, c'est la culpabilité. La culpabilité de me dire que mon frère est coupable d'une chose : c'est d'être mon petit frère", confie avec émotion Amine Kessaci au lendemain des obsèques de son petit frère, tué par balles ce jeudi 13 novembre à Marseille.
"Mon frère est une victime innocente. Mon frère n'a rien fait, mon frère n'avait rien à voir avec mon combat", ajoute celui qui s'est engagé dans la lutte contre le trafic de drogue après la mort, déjà, de son frère aîné en 2020. "Mon frère est aujourd'hui dans ce cercueil à ma place, c'est quelque chose que je n'arrive pas à supporter", ajoute-t-il.
"Aucune récupération politique, c'est ce que je demande",
"Ce que je dis aux Marseillais, c'est venez, venez marcher, ayez le courage de dire qu'on ne se tait pas face à ça", appelle ce mercredi Amine Kessaci, alors qu'une marche blanche est prévue samedi à Marseille en hommage à son petit frère Mehdi.
"Aucune récupération politique, c'est ce que je demande", martèle également Amine Kessaci. "Ayez le courage de venir dire que Mehdi est un petit qui est mort pour rien", ajoute-t-il.
L'entretien en intégralité à découvrir sur la chaîne Youtube de franceinfo
https://youtu.be/hcsJIG7hVXA?si=XG_VvrUxzt8TXPWG
