Fisbach, Lalalar, Grégory Ott et ses invités ou Zaho de Sagazan, du beau linge à applaudir aux 4 coins de L’Hexagone avant de vous préoccuper de votre grand ménage de printemps

Sud-Est : Fishbach l’intrigante

Déjà présélectionnée aux Victoires de la Musique dans la catégorie Artiste Féminine, Fishbach a sorti en 2022 un OMNI (Objet Musical Non Identifiable), son album Avec les yeux 4 ans après son 1er À ta merci.

La chanteuse nous glisse une fois de plus entre les doigts dans son mélanges des genres, comme une anguille...oups ! Certes dans ses chansons on y décèle encore son amour des années 80, autant de Désireless que de Mylène Farmer, une chanson française populaire, mais elle n’en demeure pas moins un mystère, c’est bien là son charme, son talisman et qui, curieusement, nous la rend étonnamment familière. De son timbre caverneux et impérial unique, elle nous hypnotise au fil de ses titres ensorceleurs et nous voilà comme une damoiselle tombant en émoi.

"Fishbach s’applaudit le 1er avril à Saint-Etienne sur la scène Le Fil, avec en 1ère partie Bonneville, un autre bourreau des cœurs", précise notre déléguée musicale Véronique Hilaire qui garde cette découverte à l’œil pour Radio France dans un replay de novembre dernier.

► Réservation sur le-fil.com

► Presque beau de Fishbach sur YouTube 🔽

Nord-Ouest : Lalalar, le trio turc retourne le rock

Leur esthétique musicale a un pied en Orient, un autre en Occident. Les 3 membres de Lalalar surgissent de l’underground stambouliote et sortent un 1er album en mai 2022, Bi Cinnete Bakar, une virée offerte par le label suisse Bongo Joe.

Ils y évoquent des rebellions, adoptent un ton aussi sarcastique que militant. Et oui, nous sommes aujourd’hui loin de la présidence éclairée du fondateur de La Turquie moderne, Atatürk, pendant laquelle les femmes obtinrent le droit de vote, c’était en 1934, 10 ans avant les Françaises.

Le trio entrelacent rock psyché et sonorité turques suivant les traces de Satellites, Derya Yıldırım ou Altin Gün. Tous instruments folkloriques, guitares métal et synthés dehors, le trio nous transporte dans une énergie punk au charme dark wave, dans des sonorités électros mêlées à un folklore d’Anatolie. Un univers contrasté par un chant minimaliste une chouille incantatoire.

"Lalalar fait escale le 28 mars en Bretagne, à Saint-Brieuc à Bonjour Minuit, à vite applaudir avant que ces oiseaux rares ne s’envolent à nouveau", précise notre déléguée musicale Sarah Le Lann.  

► Réservations sur bonjour-minuit.fr 

► Yamyam de Lalar sur YouTube 🔽

► (Ré)écoutez leur Live de juin 2022 sur fip.fr

Nord-Est : « Gainsbourg & Miles, You’re Under Arrest » par Grégory Ott, Léopoldine HH et Matskat

Un soir de l’été 1959, Miles Davis se fait matraquer par la police puis arrêter devant le Birdland (club de jazz emblématique de Manhattan), où le trompettiste tient le haut de l’affiche. 26 ans plus tard, en 1985, sort son 55e et mythique album You’re under arrest en référence à cette humiliation et à l’oppression ségrégationniste. En 1987, Serge Gainsbourg, (il a débuté dans des pianos bar), signe son opus également intitulé You’re under arrest en clin d’œil à Miles. Ces deux génies, pour qui le jazz aura été la terre nourricière de leur œuvre, s’éteignent la même année en 1991 tel un signe du destin et nous laissant orphelins.

"La soirée du 1er avril, Gainsbourg & Miles, un spectacle à rejoindre à Village-Neuf salle Rive Rhin (non loin de Bâle en Suisse), un concert ponctué d’anecdotes inédites et qui exhume les pépites du passé avec beaucoup de personnalité", précise notre déléguée musicale Marie-Lyne Furmann.

Figure de proue de ce concert, le polyvalent pianiste Grégory Ott joue aux côtés du groupe de salsa Sonando (concerts en France, Suisse, Allemagne, festivals de Montreux et Vienne…), il a aussi accompagné la tournée de la chanteuse américaine de soul Lisa Doby et a même fait la 1ère partie de Ray Charles au Zénith de Paris. Avec son trio (Gautier Laurent à la contrebasse et Matthieu Zirn à la batterie), il invite Léopoldine HH et Matskat (chant et violon) à se réapproprier "Du jazz dans le ravin", "Ces petits riens" et tant d’autres chansons qui donnent "L’eau à la bouche".

Léopoldine HH, (playlistée sur FIP et sur France Inter), cette pétillante chanteuse n’a décidément pas "la mémoire qui flanche" et aime revisiter le répertoire de ses pères. En dehors de sa propre discographie, cette artiste figure sur le nouvel album, "Chansons pour Lula", sorti le 24 mars, un hommage à un autre Serge, Rezvani celui-ci, aux côtés de Dominique A, Philippe Katerine, Cali, Vincent Dedienne et la touche de Jeanne Moreau qui a tant chanté pour lui, avec 2 titres inédits.

Grégory Ott et ses complices, une belle équipe venue te dire que...Gainsbourg & Miles sont toujours là !

► Plus d’info sur la soirée mairie-village-neuf.fr

► You’re under arrest et autant de Best sur YouTube 🔽

Sud-Ouest : Zaho de Sagazan, drôle d’époque pour un coup de foudre

L’histoire de cette artiste est de celle qui nous tient à cœur à la Maison de la Radio et de la Musique, mêlant l’exaltation au bonheur de voir éclore un nouveau talent.

Drôle d’époque pour une rencontre, Zaho de Sagazan ne sort que cette semaine (le 31 mars) son 1er album La symphonie des éclairs, et pourtant, "googlisez" la, elle est partout (30 dates de concert à la louche d’ici à novembre 2023). Radio France la guette et l’accompagne depuis 2 ans déjà, elle fait partie du dispositif d’accompagnement des artistes émergents, TRAME (Temps Réel d'Accompagnement des Musiques Emergentes) pour lequel notre déléguée musicale Nord-Ouest, Marjorie Rousseau, représente la Maison. Elle s’est donnée à L’Hyper Weekend Festival en janvier dernier, festival créé et orchestré par Didier Varrod, Directeur musical des Antennes. Artiste France Inter (dernièrement à Côté Club de Laurent Goumarre ou sur Fip interviewée par Ghislain Chantepie). Aujourd’hui, en page des Inrocks, du Monde ou de Télérama, là où Zaho va, nous, médias, lui emboitons le pas. 

Sur scène comme un poisson dans l’eau, du haut de ses 23 printemps, l’artiste, compositrice et interprète frappe par son charisme. Qu’il s’agisse de Tristesse ou de l’amour pervers, Les dormantes, elle marie avec aplomb l’électro allemande à son admiration pour Brel ou Barbara. De son timbre grave elle dissèque les maux avec une acuité rare et une fougue d’insensée.    

"Zaho passe cette semaine par Cognac salle Les Abattoirs, le 31 mars, même date que la sortie de son opus tant attendu, courez-y !", s’exclame notre déléguée musicale Muriel Chedotal.  

Zaho de Sagazan, une artiste habitée, nous voilà sonné !

► Réservations avec La Pietà en 1ère partie à Cognac sur lesabattoirs-cognac.fr

► Les dormantes, je t’aime, un peu, beaucoup, mortellement 🔽