Clisson Rock City, bienvenue au Hellfest sur France Bleu, va en enfer !
À l’heure des festivals à tout va (la France est tout de même le pays du monde a en avoir le plus, cocorico !), Retour sur Antenne se penche cette semaine sur l’écoute d’un podcast natif de France Bleu Loire Océan. Natif quoi ? Une série d’émissions produite par France Bleu Loire Océan en format natif à savoir, qui n’a jamais été diffusé à l’antenne mais disponible sur le site de France Bleu et l’appli Radio France.
Sur une proposition de Capucine Frey (reportage et voix) et Miguel Linares (prise de son et mixage), réalisé par leurs 4 mains, Clisson Rock City saison 2 est une série de 8 épisodes d’une vingtaine de minutes qui met un coup de projecteur sur l’un des plus gros festivals européens de rock métal, le Hellfest. Même pas peur, notre duo est allé se jeter l’année dernière dans la gueule du diable, dans les entrailles de l’enfer (en dehors de l’ambiance survolté certaines journées affichaient 40°C). Car en 2022, après des années d’abstinence dues au Covid, une reprise du festival en 2021 mais encore "prudente", le Hellfest avait prévu une édition encore plus ouf, l’édition du siècle en format XXL avec la ferme intention d’en découdre.
Pour les plus frileux, cette série en impose par le ton, l’angle et le sujet. En cette fin d’année scolaire épuisante à son écoute y’a de la joie et du bonheur en barre. Capucine et Miguel, nos 2 téméraires nous font entrer dans les coulisses et la fosse de ce festival au rythme de micro-trottoir, le genre musical en devient même secondaire, ce sont ceux qui l’organisent, ceux qui y viennent qui en parlent le mieux, tout ceux en fait qui chaque année se jettent dans l’antre de la bête et sortent les kleenex quand ils le quittent en mode bad mood.
Tout y passe, de la retraitée de 71 ans qui ne louperait une édition sous aucun prétexte, à la bande de copines exaltées (petite parenthèse, le public du Hellfest est en majorité cadre supérieur, qui l’aurait cru ?). On y apprend aussi que le maire de la ville, Xavier Bonnet, recevait des croix, des pétitions et des accusations pour satanismes aux débuts du festival en 2006, pas contents les cathos, ou encore "comment qu’on fait" pour faire passer la paisible commune de Clisson de 7 500 âmes à 70 000 festivaliers pendant 10 jours,... Le tout hyper bien monté et dosé, et généreusement saupoudré de grands smile et de happy attitude. Bref, ou quand l’expression "va en enfer" se transforme en une invitation pour une grosse teuf.
Clisson Rock City, l'édition du siècle, une énergie diablement virale !
► Une série disponible sur francebleu.fr et sur l'application Radio France radiofrance.com
