Armes et paillettes d’Oete, la fureur de dire
Sur scène se dessine une silhouette longiligne à la beauté fracassante (pour qui aime le charme ambivalent d’un Bowie), un corps à l’aisance gracile parcouru de secousses pop, rock et même disco. Rien de mordant ou d’agressif pour autant chez ce jeune artiste de 23 printemps dont on pressent qu’il est à fleur de peau, qu’il semble vivre chaque instant intensément. Car transpire d’Oete une soif de vérité jamais étanchée, l’incarnation d’une folle quête telle celle d’un Icare qui court à sa perte, ne cesse de voler, de vaciller, mais qui, pour Oete, jamais ne se brule les ailes, toujours sauvé par une dernière pulsion de vie et l’envie de danser.
« Cette confrontation entre puissance et fragilité, charisme et doute, don de soi et sacrifice est alchimisée dans un album de 9 chansons à l'écriture incisive » souligne notre déléguée musicale Marjorie Rousseau.
Son 1er album, Armes et paillettes est sorti il y a peu, le 21 octobre dernier (repéré aussi par les fins limiers de France Inter, Laurent Goummare et son Côté Club pour ne pas les citer ou encore par les Inouïs du Printemps de Bourges). Il y est question d’amour, de chair, d’identité, de sorties nocturnes et même de MST. Des chansons colorées de crépuscule et de lueur, de fureur de vivre et de désespoir qui éblouissent par leur sincérité. A leur écoute, nous en sortons tout simplement, désarmés.
► Écoutez HPV, un extrait du nouvel album d’Oete, Armes et paillettes 🔽
► Oete à ne pas manquer sur scène : Le 8 novembre à Roubaix au Crossroads Festival, le 10 aux Rendez-Vous Soniques à Saint-Lô, le 11 à Lorient aux festival Les Indisciplinés mais aussi ailleurs, dates à découvrir sur le compte Facebook d’Oete.