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À l'air libre du 7 au 13 novembre 2022

Radio France soutient la scène française
Radio France soutient la scène française © Wendy Wei/Pexels

Classique humoristique, légende du reggae ou chanson française actuelle et/ou mémorable, À l’air libre prend la poudre d’escampette et vous entraine une fois de plus aux 4 coins de la France pour de nouveaux moments d’exceptions

Nord-Est : Un Carnaval des animaux versus Alex Vizorex

Cap sur Nancy et sa très belle salle Poirel le 7 novembre prochain pour applaudir cette fantaisie zoologique. Elle livre un défilé de grosses et petites bêtes et autant de morceaux qui mettent en scène un kangourou, un lion, des tortues et même 2 pianistes. Ces savoureuses petites pièces sont portées par le Duo Jatekok et toute la facétie de l’humoriste Alex Vizorek (bien connu des auditeurs de France Inter) qui signe le texte agrémenté d’alexandrins. Ce disciple de l’élégance et du faire savoir use de contre-pieds et de chausse-trappe tout en respectant l’esprit de l’œuvre de Camille Saint-Saëns (son Carnaval des animaux n’a été révélé au public qu’après sa mort). « Un spectacle truculent pas si classique pour petits et grands » déclare notre déléguée musicale Marie-Lyne Furmann.

► Pour un avant-goût du Carnaval des animaux 🔽

► À applaudir salle Poirel à Nancy, plus d’informations sur poirel.nancy.fr.

Sud-Ouest : Bertrand Belin un gars qui fait du bien

Bertrand Belin fait vraiment pensé à une citation (sans vouloir la ramener) : « il est grand temps de rallumer les étoiles ». Ca ne date pas d’hier, c’est de Guillaume Apollinaire. Autrement dit, il en va d’une impérieuse nécessité de ré-enchanter le monde et par là même notre quotidien.

Bertrand Belin est de ces artistes-là, un enchanteur jamais tapageur qui fait de la chanson son vecteur, de la poésie son élixir, du beau une arme d’assaut. Il est de ceux qui s’adresse au cœur avant tout, au sens du coup, chantant nos aspirations et nos destinées comme lui seul sait les magnifier.

Il arpente depuis 20 ans déjà la chanson française avec magnétisme et élégance. Un artiste à multiple casquettes, versant tour à tour dans la chanson bien sûr, mais aussi dans la littérature, le théâtre ou encore le cinéma. « Un dandy Breton, fils de pêcheur à la belle voix et aux chansons toujours ensorcelantes » souligne notre déléguée musicale Muriel Chedotal.

Cet inassouvi a sorti en mai dernier un nouvel album, Tambour Vision chez Wagram Music, son 7ème né. Il vous le livre sur scène le 11 novembre à La Rochelle à La Sirène, lors d’un moment suspendu où il n’y aura plus, ni passé encombrant, ni futur flippant, juste la promesse d’un bel instant étoilé à vivre intensément.

► Pour un aperçu de Tambour Vision 🔽

► Pour applaudir Bertrand Belin à La Rochelle : la-sirene.fr 

Sud-Est : 50 ans de good vibes, chapeau bas Monsieur Clinton Fearon !

Le petit Clinton découvre la musique dans l’église de sa paroisse en Jamaïque (près de Kingstone). Il créé son 1er groupe à 16 ans, The Brothers. Mais c’est son entrée au sein du groupe The Gladiators en 1969  (en tant que chanteur et bassiste) qui lui donne son envol. Il restera un Gladiators 18 ans avant de déménager à Seattles pour voler de ses propres ailes et débuter une carrière solo en créant The Defenders, groupe qui se dissout en 1992. 2 ans plus tard, le premier album de Clinton Fearon & The Boogie Brown Band voit le jour.  Il prouve là définitivement qu’il est un artiste accompli aux talents multiples. Avec l’album Mi Deh Yah, sorti en 2010, Fearon livre un son roots digne de la grande époque du reggae jamaïcain. Mais comme il n’a jamais fini de surprendre, l’ex-Gladiator revient en 2012 avec un nouveau projet acoustique, Heart And Soul, puis sort en 2014 Godness et enfin, en mars dernier, Breaking News empreint de spiritualité et d’amour (10 nouveaux titres enregistré avec des membres du groupe français The Riddim Source). « Clinton Fearon confirme plus que jamais sa position de légende vivante du sound system capable de toujours s’adapter, de sans cesse se renouveler » mentionne notre déléguée musicale Véronique Hilaire.

► À ne pas manquer le 10 novembre à Lyon salle Kao et le lendemain à Marseille à l’Espace Julien.

► Pour onduler de plaisir, Breaking News 🔽

► Pour applaudir le légendaire reggae man : www.ninkasi.fr le 10 novembre à Lyon ou www.espace-julien.com le 11 novembre à Marseille

Nord-Ouest : C’est beau comme Labadie

Monstre sacré des scénaristes, il nous a offert les plus beaux moments de cinéma (a écrit pour Claude Sautet et un autre Claude, Pinoteau celui-là, Yves Robert ou François Truffaut), également auteur incroyable pour les plus grands (Polnareff, Barbara, Reggiani, Juliette Gréco, Robert Charlebois ou même encore Claude François, Yves Montand ou Dalida etc, etc…). Jean-Loup Dabadie, son nom seul sonne comme une mélodie, un monstre sacré qui nous a quitté en mai 2020, en pleine pandémie. Comment rester insensible, parmi tant d’autres, A la chanson d’Hélène interprété par Michel Piccoli et Romy Schneider, un titre déchirant, qui n’a d’ailleurs jamais figuré dans le film Les choses de la vie de Claude Sautet.

Une mémoire, un lègue qui reprend vie le 12 novembre aux Franciscaines de Deauville grâce aux talentueuses chanteuses Clarika et Maissiat, mais aussi au comédien et metteur en scène Emmanuel Noblet avec Dabadie, Les choses de nos vies. Les mots de Dabadie sont dits, lus, joués, chantés, mis en musique, une traversée parmi les chansons et des dialogues des films dont il fût l’auteur flamboyant. Des souvenirs revisités, réinterprétés qui ne peuvent être qu’émouvants.

 ► Extrait de Les choses de nos vies 🔽

► Réservations pour Dabadie ou les choses de nos vies sur lesfranciscaines.fr

Radio France tout au long de l’année accompagne la vitalité de la scène et de la production française. Nous revendiquons notre rôle de soutien et notre capacité à inventer tous les jours de nouveaux dispositifs pour faire vivre cette belle exception culturelle française

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