Il est celui qui parvient encore à faire chanter ensemble, dans une même salle, les Juifs et les Musulmans. Enrico Macias incarne une partie de l’histoire de France, lui qui a quitté précipitamment l’Algérie pour arriver en métropole en 1961 et qui, dès 1962, en pleine vague yéyés, devient une vedette dans laquelle se reconnaissaient les rapatriés d’Algérie et qu’appréciaient également les métropolitains.
Dans cette série d’entretiens nourrie d’archives historiques, de ses chansons et de ceux qui l‘ont inspiré, Enrico se raconte. Né à Constantine en 1938, il évoque son enfance heureuse baignée de musique arabo-andalouse, le malouf, puis son succès fulgurant grâce à des titres qui appartiennent désormais à notre patrimoine : Le Mendiant de l’amour, Les gens du Nord, L’Oriental, Les Filles de mon pays, Le Violon de mon père, Enfants de tous pays, Malheur à celui qui blesse un enfant.
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