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Marguerite Duras (1914-1996)

Le ravissement de la parole

Jean Marc Turine (réalisateur)
Parution : 03.03.2016
Thèmes : Littérature Entretien sonore / lecture
Distributeur : Harmonia Mundi livre
ISBN : 978290496543-2
Référence : 904965 43

1 CDmp3 durée 4h50. Parution le 3 mars 2016

prix conseillé : 19,80

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Marguerite Duras, libre, généreuse, et révoltée… À partir d’une centaine d’heures d’archives, Jean Marc Turine, ancien producteur à France Culture, offre un panorama complet de son amie Marguerite Duras (adaptations de ses romans, enregistrements de ses films, de ses pièces, et quelques émissions et la création à Radio France  d’India Song).

Des documents d’archives exceptionnelles diffusées à la radio de 1954 à 1991. 

À l’occasion des 20 ans de la disparition de Marguerite Duras (1914-1996), la collection « Les Grandes Heures » réédite le coffret dédié à Marguerite Duras. 

On a lu les romans de Marguerite Duras, on a vu ses films et ses pièces de théâtre. On a en mémoire certains de ses articles pour des quotidiens ou des hebdomadaires. Qui aujourd’hui se souvient de cette parole radiophonique ?

Une parole qui nous la fait redécouvrir telle qu’en elle-même : sérieuse et rieuse, vraie et provocatrice, attentive et catégorique. Mais avant tout libre et généreuse, jeune et révoltée.

Marguerite Duras, à n’en pas douter, aimait la radio. Elle, « la parleuse », communiquait avec son public. Elle exprimait ses doutes, ses hésitations tout autant que ses certitudes. Elle racontait son enfance indochinoise et l’injustice qui a ruiné sa mère. 

En 1969, elle confie :

Mon enfance est ma seule richesse, cette expérience-là, elle a fait que je suis devenue communiste dès que j’ai eu l’âge de raison et que je le suis restée. Cela a été une conséquence immédiate de la vie vécue et non pas de la lecture ou d’une expérience idéologique ou culturelle. Á douze ans, j’ai vu l’injustice, à seize ans, je l’ai jugée.

Ce qui me passionne c’est ce que les gens pourraient dire s’ils avaient les moyens de le dire et non pas ce qu’ils disent quand ils en ont tous les moyens. Le réalisme ne m’intéresse en rien. Il a été cerné de tous les côtés. C’est terminé.

Marguerite Duras

Extraits (plage 14) : Marguerite Duras parle avec des enfants

 

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