Carnets spirituels du Père Ceyrac
Suivis d'un entretien avec Jean-Christophe Rufin
Parution le 26 mars 2015
Le Père Ceyrac, immense figure du christianisme contemporain a passé près de soixante-dix ans en Inde comme missionnaire jésuite. Il a voulu rendre leur dignité aux intouchables, se consacrer aux enfants des rues, aux malades, aux plus démunis de ce continent dans les années 40.
Il a lancé de nombreux chantiers, des centres pour enfants malades et a créé une ferme moderne qui est devenue un pôle local de développement économique et social.
Il écrivait dans de petits carnets, des notes spirituelles, des pensées issues de sa vie quotidienne.
C’est le dernier de ces carnets, rempli sur 80 pages, de 2006 à sa mort en 2012, conservé et transmis par sa famille, qui est publié aujourd’hui. Voilà donc les derniers mots du Père Ceyrac, dans toute la force de leur simplicité, de leur humilité.
Des notes jetées sur le papier qui révèlent l’intense spiritualité de celui qui affirmait que « tout ce qui n’est pas donné est perdu ». Les mots d’un homme qui repense à son parcours, à sa famille, à ceux qu’il a rencontrés (Mère Teresa, le Mahatma Gandhi, l’Abbé Pierre…) qui s’interroge sur l’amour, sur la mort, sur ce qu’il va laisser au monde après lui.
Ces mots touchants sont des méditations d’une force étonnante.
Des pages du carnet sont reproduites dans cet ouvrage, complété par un magnifique entretien du Père Ceyrac (2003) avec l’écrivain Jean-Christophe Rufin.
Père Ceyrac est né le 4 février 1914 à Meyssac, en Corrèze. Il est arrivé en Inde comme missionnaire en 1936 et y est mort, à Chennai, le 30 mai 2012. Il a passé sa vie à se consacrer aux plus pauvres.
Il est devenu, avec Mère Térésa, Sœur Emmanuelle et l’Abbé Pierre, l’une des grandes figures de l’histoire chrétienne contemporaine.