Deir-es-Zor. Sur les traces du génocide arménien de 1915
126 pages – Avril 2005
Bardig Kouyoumdjian est retourné dans le désert syrien, là où ont échoué des centaines de milliers d’Arméniens ottomans qui avaient eu la chance de ne pas mourir de faim ou de maladie au cours de leur déportation, ou qui n’avaient pas encore été massacrés. Ce désert fut le bout de la route, le seuil du monde des morts, comme celui des survivants. Bardig a retrouvé les lieux de déportation comme Alep, Meskéné, Rakka, Deir-es-Zor. Il a retrouvé aussi les lieux des massacres comme Chaddadé, Markadé, Ras-el-Aïn ou Souar. Ces terres portent, quatre-vingt-dix ans plus tard, les restes des morts et la descendance des survivants.