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Indonésie. Java – Pays Sunda. L’art du gamelan degung

Ono Sukarna (sous la direction de)
,
Enip Sukanda (sous la direction de)
Parution : 18.03.2016
Distributeur : Harmonia Mundi
ISBN : 3149028089127
Référence : C561097

1 CD – 72 minutes – Parution le 18 mars 2016 [réédition de la référence C560097]

prix conseillé : 13

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Le gamelan degung, une formation de chambre de métallophones, aux sonorités cristallines, dont la musique est la plus délicate et la plus raffinée : ornementations subtiles de la flûte suling et beauté des timbres de l’orchestre – une association qui parle droit au cœur.

Le Pays Sunda est l’ancien royaume hindouisé de Pajajaran, dans l’Ouest de Java (Indonésie). Du Ve au XVIe siècles, il fut le siège d’une culture originale avec sa propre langue et ses propres traditions artistiques. Ce patrimoine est à l’origine de la culture soundanaise qui apparaîtra lorsque les royaumes de la région seront islamisés sous la tutelle de l’empire javanais (à partir du XVIe siècle) : cette culture produit alors un art de toute beauté qui est aujourd’hui encore l’un des plus beaux fleurons de l’Indonésie.
L’art de Pajajaran fut en partie influencé par l’arrivée des princes javanais qui apporteront de grands orchestres de métallophones, les gamelan. Ce vieux fonds classique s’est maintenu jusqu’à ce jour à travers les grands gamelan sunda mais aussi sous la forme du gamelan degung, un petit orchestre (autrefois réservé aux cérémonies princières) aux sonorités cristallines, délicates et sophistiquées.

Ces enregistrements ont été réalisés à une époque (1972-73) où les plus grands musiciens classiques étaient encore les représentants de la tradition la plus ancienne, hors des influences esthétiques extérieures.

Le premier ensemble de gamelan degung, sous la direction des maîtres Uking Sukri et Ono Sukarna, était composé de musiciens professionnels alors très âgés. Formés dans les années 1920, ces musiciens connaissaient un répertoire immense et de leurs interprétations émanaient un sentiment de profondeur, de pureté et de délicatesse.

Le second ensemble, dirigé par Enip Sukanda, reposait sur de jeunes musiciens dont l’objectif  était de soutenir la tradition du gamelan degung, alors en déclin. Fondé à la fois sur l’art des nuances et sur une technique virtuose, le jeu de ces musiciens merveilleux est caractérisé par la clarté des sonorités et la subtilité des ornementations.

The gamelan degung, a small chamber ensemble of crystalline metallophones, in extremely delicate, refined music: subtle suling flute ornamentations and beautiful timbres of the orchestra –a deeply moving association of timbres.

 


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