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Louis Marchand (1669 – 1732). Œuvres pour orgue

Frédéric Desenclos (artiste musical)
Louis Marchand s’installe à Paris à la fin de la vie de Lully et meurt l’année précédant la création d’Hippolyte et Aricie, première grande tragédie lyrique de Rameau. Ce raccourci éclaire la position d’un musicien dont le génie s’exprime en des temps mouvants, lorsque les tribunes d’orgue cèdent progressivement aux assauts des accents mondains. Lire la suite
Parution : 12.02.2013
Distributeur : Harmonia Mundi
Référence : TEM 316040

1 CD 72:52. Sortie le 12 février 2013

prix conseillé : 15

Louis Marchand s’installe à Paris à la fin de la vie de Lully et meurt l’année précédant la création d’Hippolyte et Aricie, première grande tragédie lyrique de Rameau. Ce raccourci éclaire la position d’un musicien dont le génie s’exprime en des temps mouvants, lorsque les tribunes d’orgue cèdent progressivement aux assauts des accents mondains.

Non publiée de son vivant, l’œuvre d’orgue de Louis Marchand dit Le Grand, comprend une cinquantaine de pièces disséminées en cinq Livres de proportions inégales. Seul le premier Livre de 1740, posthume, réunit peut-être certains éléments des Suites dans les tons ecclésiastiques annoncées en 1700. Le deuxième contient un sublime Fond d’orgue entouré de pièces commentant les versets du Te Deum dont le compositeur ne numérote que les neuf premiers, parmi les seize que l’hymne destine à l’instrument. Sa brièveté n’affaiblit pas une gravité nourrie d’audaces harmoniques. Le troisième Livre se résume à un unique Dialogue tandis que les Livres IV et V se partagent treize fragments dont les destinations ne sont pas plus explicites que les autres, en l’absence d’indication liturgique.

Le programme anthologique proposé ici puise dans ces cinq Livres dont trois issus du premier Livre. Indépendamment du Premier Livre et de l’unique Grand Dialogue du Livre III, Frédéric Desenclos a choisi de constituer par affinités tonales des suites de pièces issues des autres Livres, conservés sans organisation historiquement précise. Il termine par le Récit en taille qui constitue la pièce ultime du manuscrit de Versailles.

Les Orgues J.-F. Lépine de la Cathédrale Saint-Sacerdos de Sarlat (1752). C’est grâce à des dons et des legs que François L’Epine père, facteur à Toulouse, put construire les Orgues de la Cathédrale de Sarlat. Epargnées par la révolution, elles furent légèrement modifiées puis restaurées au XIXe siècle. Elles furent classées monument historique en 1952.

Tempéraments, la collection de l’Orgue et de ses musiques – avec le soutien du département de l’Aisne, le site Abbatial de Saint-Michel-en-Thiérache.

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Enregistrement Radio France octobre 2011 en la Cathédrale Saint-Sacerdos de Sarlat, orgue Jean-François Lépine.

Direction artistique : Raffi Kevorkian.
Prise de son : Gérard Cognet.
Montage et mastering : Philippe Malidin.