Jean-Louis Trintignant

Une conversation sans tabou, à « cœur ouvert ». Il aura fallu cette complicité entre Jean-Louis Trintignant et Armelle Héliot pour donner naissance à ces entretiens témoignant d’une grande sincérité.

« Prévu en septembre 2003, cet entretien a eu lieu au printemps 2004. C’est Jean-Louis Trintignant lui-même qui a souhaité alors reprendre longuement la parole, près d’un an après la mort tragique de sa fille.
Quatorze ans après l’enregistrement de cet entretien, Jean-Louis Trintignant a accompli ce dont il rêvait alors : aller vers plus de transparence encore, trouver la ligne pure, la simplicité d’un Matisse ».

 Ce qu’il pouvait m’arriver de pire m’est arrivé. Je n’ai plus peur de rien. Plus peur. On a toujours peur. On naît en pleurant, on a peur de ses parents, des gendarmes, de la loi. On a tout le temps peur. Aujourd’hui, je n’ai plus peur de rien et surtout pas de mourir. 

Armelle Héliot :
Engagée par Maurice Nadeau à « La Quinzaine Littéraire » dès sa vingtième année, Armelle Héliot a suivi des études de lettres, d’histoire de l’art, d’archéologie. Elle a passé vingt ans au « Quotidien de Paris », notamment comme grand reporter et rédactrice en chef culture, tout en collaborant à des émissions radiophoniques et télévisuelles (« Plaisir du théâtre »). A la fermeture du « Quotidien de Paris », en 1994, elle a été rédactrice en chef du « Cercle de Minuit » avant d’être appelée par Franz-Olivier Giesbert au « Figaro ». Grand reporter, rédactrice en chef du service culture, elle est aujourd’hui critique dramatique et participe toujours au « Masque et la Plume ».

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